Au fil de l'eau, le quotidien au refuge du Vordermeyersbuhl Septembre 2023
Si l''hélophile suspendu ressemble à une guêpe, c'est de la pure bravade faite pour dissuader qui voudrait l'attaquer. Copy cat inoffensif, notre mouche bariolée se plaît dans les prairies humides, les mares, les lacs, les fossés gorgés d'eaux, les zones inondables. Nommé syrphe des marais par nos voisins anglais, l'hélophilie rappelle l'eristale : même lieux de ponte, même vols stationnaires, même type de larve : asticot blanchâtre que prolonge un long appendice respiratoire. Nos activités humaines lui sont bien évidemment préjudiciables : destruction d'habitats, etc... En sauvegardant son vaste espace marécageux, le refuge du Meyersbuhl, malgré un réchauffement climatique que nul ne peut plus ignoré, lui assure, et pour longtemps, une zone-réservoir de reproduction topissime 
! Laudato si !
! Laudato si !
Cet elfe étrange est un ptérophore (il en existe un millier d'espèces). Selon toute vraisemblance il s'agit du ptérophore blanc. J'adore cette vieille photo qui dans mon imaginaire fantasque évoque tant le bonhomme "Manpower" qu'un ange venu du ciel ! Inféodé aux liserons, aux lieux humides, aux hautes herbes, aux brousailles, nocturne crépusculaire, visible entre mai et septembre, ce micro-papillon, qui me chante liberté et résurrection, se rarifie au fil des ans en raison de la dégradation de son habitat : pesticides, circulation routière, broyage des haies, tonte des prairies, fauchages précoces... Au sanctuaire du Meyersbuhl, l'animal abonde pour la plus grande joie de ceux qui s'en nourrissent : chauves-souris, araignées et oiseaux. Les passereaux appréciant particulièrement ses chenilles en période de nourrissage, ce minuscule petit frère du créé me vaut, je le suppute, les chants de l'avifaune lors du bénédicité printanier ! Bon dimanche à tous et, Laudato si, of course !
Cette petite fouine, piégée, transférée, soignée, fut l'une des rares rescapées de cette cruelle gale sarcoptique qui décima nos renards dans des souffrances atroces, ces six dernières années. L'épidémie semble en régression, et c'est tant mieux : prions pour qu'elle ne se réinstalle pas. Les renardeaux suivis ce printemps, qui vous seront présentés lors de l'Expo photo du 7 et 8 octobre prochain à Metzeral, pètent la forme ! D'avance, un grand merci à Sylvain, Hervé, Guy, Ludovic et Gilbert, pour toutes vos heures passées en forêt. Nous avons hâte de nous émerveiller du fruit de vos observations. Laudato si !
Les allemands l'appellent "celui qui dort sept mois", le loir gris, dont les cris résonnaient encore la semaine dernière, au crépuscule, va se plonger dans cette diapause hivernale qui perdure de septembre en avril. Laissant un lourd tribut aux chats, martres, chouettes et hiboux, le loir est un nocturne rarement abondant. Chênes, châtaigniers, hêtres, noisetiers, vergers, haies denses, cabanons multiples et variés, chez Jojo y'à tout ce qu'il faut pour se la couler douce.
A la différence d'une vision horizontale purement épicurienne de la nature, le bon François d'Assise, que nous fêterons bientôt, nous a transmis une vision verticale d'un Dieu créateur. Toute création étant insufflée d'une même source de vie, le fondateur des franciscains et capucins refusait cette forme d'anthropocentrisme paternaliste qui cause tant de déséquilibres aujourd'hui.
Petites guêpes parasitoïdes, les ichneumons peuvent être noires, brunâtres, rougeâtres ou, comme sur ma photo, rayés de jaune, affublés de culottes gainantes carminés. En France comme en Allemagne, l'on dénombre près de 3000 espèces différentes. Insectes dits bénéfiques, les ichneumons combattent les infestations de mites, pucerons, cochenilles, chenilles... Le long dard en forme de trompe qu'arborent les femelles est un organe de ponte. Une fois injecté dans son hôte parasité, (un oeuf, une pupe, une larve, une chrysalide), cela qui sort de l'oeuf de l'ichneumon est un alien qui dévore de l'intérieur sa proie. Je n'ai pas encore pris le temps d'identifier avec exactitude les petits monstres ce dessous.
La nature ? Nous en savons si peu...
La macrophie rustique, ou Macrophya montana, fait parte du groupe des tenthrèdes. Pour bénéficier de la présence de cette micro mouche-à-scie aux allures de guêpe, il faut être doté de quelques îlots de ronces. Affublée de ce criard coloris, pas de confusion possible, c'est une dame. Le bon Dieu a distingué monsieur en ne le bariolant point de jaune. En revanche, il lui a dessiné comme une paire de chaussettes blanches sur les pattes arrières. Notre créateur use de curieuses facéties artistiques ! Pourquoi donc ces petites différences ?! Je l'ignore. La nature garde ses petits secrets et c'est tant mieux ! A tout savoir, nous ne saurions plus ni rêver, ni nous enchanter.
La nature est un bien commun, pleine de poésie et de douces saveurs. Sachons ne pas tout saccager, sauvegardons des zones de refuge. Ne laissons pas demain devenir un monde sans vie, sans couleurs. Si tu habites la vallée de Munster et si ces mots te touchent, Jojo te donne rdv à la salle des fêtes de Metzeral les 7 et 8 octobre prochain : et n''oublie pas de liker et partager !
C'est dimanche, j'ai prévu un animal de circonstance : une jolie araignée porte-croix ! Cette Epeire diadème vit près de ma fenêtre. Elle reconstruit sa toile tous les jours. Il lui faut à peu près 1h pour débobiner les 20 m de fil nécessaires au tissage quotidien d'une toile de 40cm sur 1m qui pèse moins de 10 millièmes de gramme. Il est loin, pour celle-ci, le temps de la 1ère toile qui ne faisait que 3cm d'envergure à tout casser.
La saison de reproduction est en train de s'achever. Beaucoup de mâles sont passés à la casserole, après l'acte nuptial. C'est à dire qu'après s'être faits empaquetés, mordus, paralysés, ils auront été liquéfiés, absorbés, ou mis de côté pour être bouffés plus tard ! Eh oui, pas très glamour, l'amour, chez les "spiders" ! (Merci mon Dieu de ne pas m'avoir créé arachnée !)
Les micro créatures qui nous entourent remplissent plusieurs fonctions essentielles pour le maintien des écosystèmes et sont directement impliquées dans divers processus, tels que la pollinisation, la régulation des populations d’autres insectes, et la décomposition des matières organiques... Ainsi, l'ensemble des araignées présentes sur le refuge, piègeraient pas moins de 80 tonnes de proies chaque année, majoritairement des moustiques ! De quoi leur conférer un minimum d'utilité, non ?!
Bon dimanche à tous !
Il y a 55 ans, Francesco Forgione dit Padre Pio, s'éteignait. Il portait les stigmates, lisait dans les cœurs, il pouvait être au même instant en deux lieux différents. Sa vie fut jalonnée de miracles. A qui lui disait peu avant sa mort, "quel est votre avis au sujet de notre temps", il répondit : "C'est le chaos, l'époque du renversement de toutes les valeurs, une confusion d'idées, le règne des voleurs...".
Chaos. Règne de voleurs. Effondrement de valeurs. En écologie, cela peut se traduire ainsi : toutes les causes de l'effondrement actuel de la biodiversité résultent des activités humaines. Nimbés de beaux discours vendeurs, nos paradigmes technocratiques sont constellée de technologies voraces. L'électronique et le numérique sont devenus d'effroyables consommateurs d'énergie, d'impitoyables facteurs d'extraction de matières premières et d'émission d'effet de serre. Internet et l'ensemble des nouvelles technologies consomment à eux seuls, chaque année, bientôt 1/10ème de la production mondiale d'électricité. Source : site officiel OFB
Photo : Tachina fera, ou tachinaire sauvage. Les larves des mouches tachinaires sont de grandes consommatrices de chenilles.
La pyrale du buis figure parmi ces insectes invasifs qui en raison de leurs ravages conduisent à la consommation de traitements chimiques et/ou biologiques. Aucun n'est dépourvu d'incidences. Si le papillon ne présente, en soi, aucun danger, sa chenille est une calamité. Introduite via des buis orientaux il y a moins de 20 ans en Allemagne, l'insecte s'est propagé en Alsace à partir d'août 2008, puis dans l'ensemble du territoire. Ses prédateurs naturels sont le frelon asiatique (sic), le moineau, la mésange bleu, le rouge-queue, la chrysope verte, etc, etc, et certaines mouches tachénaires.
Importées par les échanges internationaux ou le tourisme, les espèces invasives constituent une menace pour environ 1/3 des espèces terrestres. On leur doit la moitié des extinctions connues à l'échelle mondiale.
"L'environnement reste sans défense par rapport aux intérêts du marché divinisé, transformé en règle absolue" Laudato si.
Photo : Voici l'une de nos deux grandes sauterelles d'Alsace. Tettigonia cantans, dite la cymbalière, est une spécificité bien de chez nous. Peu présente en France, hors Ardennes, Vosges, Haut-Rhin, Bas-Rhin, et quelques autres zones d'altitude, cette sauterelle qui se plaît au refuge aura égayé de ses douces stridulations ces dernières belles journées "d'été". Cet insecte figure sur la liste rouge des espèces menacées.
Il est important de se souvenir que les textes nous invitent à cultiver et sauvegarder les jardins du monde. Laudato si.
Comme toutes les photos qui apparaissent sur ce profil, je suis prise sur le refuge de Jojo. Dans ce sanctuaire un engagement concret de cheminement écologique a été pris il y a près de trente ans. Moi, l'autour, je suis l'un des prédateur d'une chaîne complexe qui dépend d'un équilibre minéral-végétal-animal. Comme tout un chacun, homme y compris, lorsque ma chaîne de vie est rompue, je disparaîs. Je serai présent à l'expo-photo du 7 et 8 octobre à Metzeral. Et toi y seras tu ?
Garder la "maison commune" est un défi pour notre temps. Laudato si. N'hésitez pas à partager.
"Les 3/4 des OGM cultivés dans le monde (soja, colza, etc.) ont été modifiés afin de pouvoir tolérer le Roundup sans griller sur place, tandis que les autres plantes meurent sur le champs..."
Fulminait Jean Marie Pelt dans Après nous le déluge.
Effet domino, tout est lié : Les 3/4 de nos insectes disparaissent et nos oiseaux leurs emboîtent le pas.
Photos : Voici les principales cantharides qui pullulent dans un refuge sans pesticides. La présence de ces insectes prédateurs signifie qu'il y a pléthore de proies. Du fait, chez Jojo, c'est la vie en abondance. (Dans l'ordre : cantharides fauve, cardinal rouge, cantharides moine, pyrochre écarlate...)
La guêpe et ses inoffensives imitatrices !
Aujourd'hui l'on fête Sainte Hildegarde de Bingen. Hildegarde nous rappelle qu'il y eût de grands écologues parmi nos religieux : Hildegarde, pharmacienne des jardins du bon Dieu , Saint Cuthbert, fondateur de la 1ere réserve ornithologique, Adam, Voirnot, Langstroth, chantres de l'apiculture. D'innombrables moines, moniales, pasteurs, curés, vécurent, bien avant l'heure, l'écologie intégrale, par amour pour la création.
Hier soir, ils furent au nombre de 5....
Ils sortirent très tard, mais la photo semble plutôt claire.....12800iso 1/20 à main levée sans STAB(70-200f4) - 19h50 sous arbres et forêt..
Je pense que je dois sentir le blairal, ils ne m'ont pas capté...
Très rigolo à la sortie du terrier, la toilette est de rigueur; la prochaine fois je prendrai la pause du premier, à peine sorti, il sieste déjà....
Jojo le Blaireau, for you, scie you soon
Cet insecte est en danger parce que nous ne savons pas co-exister.
Jean Marie Pelt écrivait dans « après nous le déluge » : il y a un principe tiré du 7ème chapitre de l’évangile de Saint Matthieu que nous aimerions voir s’étendre aux relations que l’homme entretient avec la nature : « Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent ». Ne brutalisons plus la nature. Sachons-nous arrêter. Evitons ce jour où elle ne sera plus capable d’accueillir la vie humaine.
Ici on fait un jardin partagé, ailleurs on subit la guerre.
Un jour viendra où nous nous agenouillerons dans un universel mea culpa fraternel, capucin, universel, bien sûr, sans doute, mais pour que chacun ploient les genoux, il faudra très certainement autre chose que quelques inondations, grêles, vents violents, tremblements, effondrements.
Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de misère, tous les hommes seront troubadours, mais nous nous serons morts mon frère...
Photo : L'Epeire fasciée, dite Argiope frelon, vue de devant et de derrière ! J'aurais beaucoup de choses à dire sur cette bestiole. Elle sera présente à l'expo du 7 et 8, pas d'oiseaux sans tisseuses. ( Le roitelet huppé et le pinson des arbres ne font ils pas partis de ces piailleurs qui utilisent les toiles dans la confection de leur nids...?). L'Epeire fasciée témoigne du réchauffement climatique : son aire de répartition s'étale vers le nord. Étudiez sa toile et dites moi comment lui est venu l'idée d'utiliser ses pattes en instruments de mesures pour confectionner si parfaitement son napperon brodé ! La nature du Bon Dieu, muséum du vivant, galerie d'art gratuite, nous offre à chaque détour de sentier, matière à s'émerveiller ! Ah bon Père, comment ne pas te louer devant tant de beauté !
Si comme chez Jojo vous cultivez le lamier blanc, vous logerez, nourrirez, une foultitude de micro-créatures dont se régalent nos oiseaux, dont le charançon de l'ortie. Lorsque dans sa jolie livrée recouverte de squamules vert-turquoise, ce compagnon surgit de dessous l'ombre d'une feuille pour s'offrir aux feux de frère soleil, l'on jurerait qu'une perle de rosée vient de se transformer, sous nos yeux, en émeraude. Pâmé dans une contemplative admiration, comment pourrais-je ne pas instantanément louer, moi, le pinceau généreux qui offre aux yeux des hommes tant de vagabondes beautés.
La terre tourne. Mais comment tourne-t-elle ? Parfois trop vite, parfois plus lentement. En 1970, il a fallu ajouter 27 secondes au temps universel pour effacer un retard pris. Et cette année, le mouvement pourrait bien s’inverser : on parle de retirer une seconde en 2026… Ces petits calculs nous rappellent que cette planète n’est pas que le théâtre de la vie, qu’elle n’est pas un objet inerte, une machine non-inventée ou une mécanique froide. Non, la Terre est vivante, c’est-à-dire qu’elle est aussi portée par ce souffle de vie qui anime et féconde. Ce souffle que nul ne peut détenir et que tous reçoivent, sans aucune distinction. Le bon comme le méchant, le puissant comme le faible, l’insecte comme l’empereur. Aucun appareil ne peut le mesurer, aucun calcul ne peut le reproduire, rien ne peut le remplacer.
Photo : "L'Anthrax anthrax" est une mouche qui fréquente les lieux secs entre avril et septembre. Peu d'infos circulent sur ce diptère brachycère noir aux bouts des ailes transparents. Sa larve parasite certaines abeilles, guêpes, criquets, voir nymphes de méloé. On lui prête près de 17 variants en Europe. Facile à observer, ce petit compagnon, comme en témoigne cette photo prise sur mon doigt, reste peu fuyant !
!
Tendre, invisible, translucide, ne mesurant que deux, trois millimètres à tout casser, ce bébé gastéropode va passer sa 1ère nuit dehors...
Bonne chance petit frère. Evite l'ombre des semelles crantées de mes myopes chausses, et l'appetit féroce de certains qui t'environnent.
Photo prise à l'instant. Au loin les chuintements de Dame Hulotte se font entendre. Plus près, Maître Goupil manifeste sa présence. Les sauterelles ont pris d'assaut l'aubépine qui jouxte la place de mes feux du soir. La nuitée sous la voûte étoilée s'annonce sereine : détente contemplative franciscaine assurée.
Ailleurs, la principale menace qui pèse sur mon frère crapaud, c'est l'homme : engins routiers, pesticides, destruction des biotopes, assèchement des zones de pontes...
Nous ne pouvons pas ne pas prendre en considération les effets de la dégradation sur l'environnement... Laudato si (43)
Photo : crapaud Alyte accoucheur - Au Meyersbuhl, les chants cessent normalement au début de l'été, et les dernières observations s'ensuivent - j'ai entendu un mâle il y a deux nuits et cette observation date d'avant hier soir 
. Des Alytes alors que brament les premiers cerfs, ici, c'est du jamais vu...
. Des Alytes alors que brament les premiers cerfs, ici, c'est du jamais vu...
Préserve ce qui appartient à tous ! Citation du Pape François dans Notre mère la terre.
Photo : Classés parmi les charançon (1500 espèces en France), les lixus arborant cette coloration réduisent les possibilités de se fourvoyer quant à la juste identification ! Bardanae ou Pulverilentus ? Je ne suis pas un spécialiste mais allez hop, osons : c'est Lixus pulverilentus qui l'emporte ! Outre le positionnement qui ne laisse planer aucun doute , l'on différencie aisément le mâle de la femelle par la couleur du rostre : noir chez Madame. J'adore retrouver chaque année l'amusante silhouette de ce safrané lixe poudreux sur mes feuilles de rhubarbe !
, l'on différencie aisément le mâle de la femelle par la couleur du rostre : noir chez Madame. J'adore retrouver chaque année l'amusante silhouette de ce safrané lixe poudreux sur mes feuilles de rhubarbe !
Dureté et rigidité sont compagnons de la mort. Fragilité et souplesse sont compagnons de la vie. Lao Tseu, Tao te king.
(Entre béton-rigide et herbe-fragile où verras tu au mieux la vie se développer... ?)
Photo prise hier soir sur mes feuilles de raifort : Conocephalus fuscus (sauterelle bigarrée) figure sur la liste rouge des orthoptères menacés en Alsace. Plus répandue que sa cousine des roseaux, cette frangine fréquente les milieux humides et pelouses denses.
Nous sommes peu nombreux, quelques voix dispersées sur tous les continents, à dénoncer le massacre du vivant. Il est grand temps que le cercle s'élargisse..., nous écrivait, peu avant son endormissement, Jean Marie Pelt. ("Après nous, le déluge ?" Collection Champs science, Flammarion. Imprimé en 2016.)
Photo : accroché à son herbe comme un petit bout de bois, l'on peine à percevoir en ce Bucéphale, un papillon. Nocturne, l'adulte ne s'alimente pas, il vit sur des réserves accumulées et sa brève vie est consacrée à la reproduction de l'espèce. Les naturalistes aguerris vous le confirmeront, c'est un doux plaisir que de rencontrer ce grand hétérocère. Le bucéphale avoisine, toutes ailes déployées, les 6cm d'envergure.
Quand le coeur est authentiquement ouvert à une communion universelle, rien ni personne n'est exclu de cette fraternité. Laudato si (92)
Cette autre habitante des friches et prairies humides porte le nom de "Cicadelle verte" - En raison de sa minuscule taille, elle figure bien souvent au rang des parfaits inconnus - Elle ne mesure que quelques millimètres, seul un agrandissement de l'image permet d'accéder à ses chatoyantes couleurs - ici la coloration turquoise nous indique une dame -
La nature est une source constante d'émerveillement. Laudato si (85)
Frisant le demi centimètre, inféodé principalement aux noisetiers, ce fringant apodère fait partie des insectes dits "cigariers" : les femelles découpent et enroulent, selon un protocole incroyable, une feuille de l'arbre nourricier pour y pondre leurs oeufs. Une rencontre toujours aussi bluffante.
Entendre chaque créature chanter l'hymne de son existence, c'est vivre joyeusement dans l'amour et l'espérance. Laudato si (84)
Mare, prairie humide et graminées, ce compagnon criquet ne vit bien qu'en compagnie du tandem eau/végétaux. Trouvera t'il encore demain "la vie en abondance" près de chez vous ?
Chaque être est un bien précieux, préservons notre planète.
"Toutes les créatures sont liées, chacune doit être valorisée avec affection et admiration" laudato si (42)
Photo : salamandre juvénile - Naturellement présente, la salamandre tachetée fait partie des pionniers du refuge. Murets de pierres, mares, trous d'eau, niches souterraines, édifices de branchages, tout lui est paradis. Mesure de protection : l'arrivée des pluies d'automne engendre tant de sorties en surface que l'accès de nuit, chez Jojo, n'est plus autorisée en véhicule.
